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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 20:08

 

 

1 -- Fatwa de Cheikh Al Albani --

 

Question :

J’ai lu dans le livre « La description du jeûne du prophète durant le mois de Ramadan », de Salim Hilali et ‘Ali Hasssan ‘Abdul-Hamid que la femme enceinte et celle qui allaite, si elles craignent pour leur vie ou celle de leur enfant, rompent leur jeûne et nourrissent (en guise d’expiation) pour chaque jour non-jeûné une personne indigente, sans avoir à accomplir ce jeûne ultérieurement. Quelle est la véracité de ces propos ? Nous espérons une explication qu’Allah vous récompense par un bien.

Réponse de cheikh Al Albany (Rahimahu llah): 

Il ne leur est pas demandé de repousser ultérieurement leur jeûne, mais il leur est demandé, en guise d’expiation, de nourrir un pauvre pour chaque jour non jeûné. Telle est la réponse, la bonne réponse.

Quant à la condition citée, qui est :
« Si la femme enceinte ou la femme qui allaite craint pour sa vie ou celle de son enfant », cette condition a été établie à partir d’efforts personnels de certains savants.

Elle ne peut être imposée à la femme enceinte ou la femme qui allaite car le prophète (
salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Allah, l’Exalté, a dispensé de jeûne la femme enceinte et la femme qui allaite ».

Ibn ‘Abass a commenté le verset (traduction rapprochée) : « Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, jeûnera (plus tard) un nombre égal de jours. Et à ceux qui ne peuvent jeûner qu’avec difficulté, incombe, en expiation, de nourrir un pauvre ». Il a dit : « La femme enceinte et la femme qui allaite doivent nourrir un pauvre ».La condition précédemment citée est ici inexistante : que la femme enceinte ou celle qui allaite craint pour sa vie ou celle de son enfant.

En résumé : Il est donc permis à toute femme enceinte et à toute femme qui allaite de rompre son jeûne mais elles doivent en guise d’expiation nourrir un pauvre pour chaque jour non jeûné et elles ne sont pas tenues d’accomplir leur jeûne ultérieurement.

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany


Fatwa extraite de la cassette numéro 25/2, face A.

Traduit par Abu Abdillah - Revu par les salafis de l'est

Tiré de salafs.com

 

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2 -- Fatwa de Cheikh Ibn Baz --

 

R: La femme enceinte et celle qui allaite obéissent au même jugement que le malade. Si elles ont de la peine à jeûner, il leur est légal de rompre le jeûne et de le compenser, une fois qu'elles en auront la possibilité, exactement comme le malade. Pour certains savants, elles doivent se contenter de nourrir un pauvre pour chaque jour manqué. Mais cet avis est faible et n'est pas vraisemblable. La vérité est qu'elles doivent compenser le jeûne comme le voyageur et le malade, suivant Sa parole (Exalté soit-Il) Quiconque d'entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d'autres jours. Cela est également démontré par le hadith de Anas ibn Mâlik Al-Ka`bî qui dit que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit: Certes Allah allégea le voyageur du jeûne et de la moitié des prières (de quatre Rak'at, cf.: 'Awn Al Ma'boud), ainsi que la femme enceinte et celle qui allaite du jeûne. rapporté par les cinq. .

 

Fatwa de Cheikh Ibn Baz

Copié de Alifta.net

 

Fatwa 2-2 : ICI : L'avis qui prêche l'annulation de la compensation du jeûne par la femme enceinte et celle qui allaite est un avis invraisemblable. De Cheikh ibn Baz

 

Fatwa 2-3 : ICI : De la compensation et du don de la nourriture par la femme enceinte et celle qui allaite. De Cheikh ibn Baz

 

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5 -- Deux fatwas de Cheikh Al Outheimine --


1 - Question : Quand est-il de la femme enceinte ou celle qui allaite qui, tout en étant forte, active et résistante au jeûne, s’abstient de l’observer sans excuse, quel est le jugement sur cela ?

Réponse :  Il n’est pas permis à la femme enceinte ni à celle qui allaite de ne pas observer le jeûne du Ramadhân, si ce n’est pour une excuse valable. Si elle s’en abstient, il est obligatoire pour elle d’effectuer un jeûne de rattrapage [une compensation], sur la base de la parole d’Allâh – Ta’âla : « Quiconque d’ entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d’autres jours » [1]

Le sens à cela est le malade. Si leur excuse consiste dans leur peur des effets du jeûne sur leur enfant, elles devront, selon l’avis de certains des Gens de science, procéder en plus du jeûne de rattrapage à un don de nourriture au profit d’un pauvre pour chaque jour de jeûne non jeûné. La nourriture peut être du blé, du riz, des dattes ou d’autres aliments consommés par les gens. Certains savants disent : elles peuvent se contenter du jeûne de rattrapage dans tous les cas. Car l’obligation du don de nourriture ne repose sur aucune preuve tirée du Livre et de la Sounnah. Le principe de base est que l’on est déchargé de son application jusqu’à la levée d’une preuve. C’est l’avis de l’imam Abû Hanîfa (rahimahullâh), qui s’avère être le plus solide. [2]


2- Question : Concernant la femme enceinte qui craint les effets du jeûne sur elles-mêmes ou sur son enfant, et s’en abstient pour cette raison. Quel est le jugement ?

Réponse :  Notre réponse sur cela est : la femme enceinte ne se situe que dans deux cas :

Le premier de ces cas : elle n’a aucune excuse à ne pas jeûner.

Le deuxième de ces cas : est celui d’une femme enceinte incapable de jeûner soit pour une grossesse avancée, soit pour une faiblesse physique ou pour une autre raison. Dans ce cas, elle ne doit pas observer le jeûne. Elle doit éviter le jeûne si son fœtus risque d’en être affecté. Si elle cesse le jeûne, elle devient comme tous ceux qui sont autorisés à ne pas l’observer pour une excuse valable ; elle devra procéder à un jeûne de rattrapage en l’absence d’une excuse. Quand elle aura accouché et recouvré sa propreté rituelle, elle devra effectuer le jeûne de rattrapage [à titre de compensation]. Mais l’excuse liée à la conception de l’enfant est parfois suivie par l’excuse due à son allaitement. Car celui-ci nécessite que la mère se nourrisse bien, et particulièrement au cours des longues journées de l’été marquées par une chaleur ardente. En effet, elle a alors besoin de s’abstenir de jeûner pour pouvoir allaiter son enfant. Nous disons à celle qui se trouve dans ce cas : Rompez. Mais quand vous n’avez plus d’excuse, vous devrez procéder au rattrapage des jours non jeûnés.

Certains des Gens de science ont dit que si la femme enceinte qui allaite s’abstient de jeûner parce qu’elle craint pour son enfant en jeûnant, sans qu’elle craigne pour elle-même ; elle doit compenser ce jeûne en nourrissant un pauvre pour chaque jour de jeûne non jeûné […] [3]
 
[1] Coran, 2/184
[2] Madjmu’ Fatâwa du SHeikh Ibn Uthaymîn, 19/161-162
[3] Madjmu’ Fatâwa du SHeikh Ibn Uthaymîn, 19/162-163

http://www.manhajulhaqq.com/spip.php?article454

 

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6 -- Fatwa de Cheikh Al fawzane --

 

[...]  Grossesse et Allaitement : Si à cause du jeûne résulte un mal causé à la femme ou au bébé ou aux deux, elle peut rompre le jeûne si elle est enceinte ou allaite. Mais si le mal pour lequel elle rompt son jeûne s’applique seulement à son bébé et pas elle, alors elle doit rattraper les jours de jeûne qu’elle a manqué et nourrir un indigent chaque jour manqué. Et si le mal s'applique seulement à elle, il lui est suffisant de rattraper les jours manqués. Ceci, car la femme enceinte et la femme qui allaite tombent sous la généralité de la Parole d'Allah :  « Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu’avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre » [sourate Al-Baqara : 184]

Al-Hafidh Ibn Kathir (rahimahullaah) a dit dans son tafsir (1/379) : « Parmi ceux qui tombent sous la signification de ce verset sont les femmes enceintes et celles qui allaitent, si elles craignent pour elles ou pour leurs enfants. » Et Shaikhul-Islam Ibn Taimiya a dit : « Si une femme enceinte craint pour son fœtus, elle ne doit pas jeûner et rattraper au lieu de cela chaque jour de jeûne manqué et nourrir un indigent avec de 2 kilogrammes de pain. »

 

[Majmu'-ul-Fatawa : 25/318]


 

...

 

 

7 - POUR RESUMER LES DIVERSES AVIS



Il y a divergece sur le sujet, voici les diverses avis :

 

Les deux compagnons Ibn 'Abbas et Ibn 'Oumar, et le cheikh al Albani :
- peur pour elle ou pour le bébé nourrire un pauvre sans rattrapage.

 

Cheykh al Outheimine :
- Si pas d'excuse valable rattrapage des jours manqués
- peur pour l'enfant rattrapage des jours manqués + nourir un pauvre

Cheykh al Fawzan :
- cela cause un mal pour elle ou pour elle et son bébé rattrapage des jours manqués
- cela cause un mal pour l'enfant uniquement rattrapage + Nourrire un pauvre.

Ibn Taymiyua :
- peur pour le bébé rattrapage + nourrire un pauvre

Ibn Kathir :- peur pour elle même ou pour le bébé rattrapage + nourrire un pauvre

 

Copié de el-ilm.net............

 

 

...

 

BUL020 Les deux imâms - Ach-Châfi’î et Ahmad - sont d’avis pour l’obligation de la compensation sur la base de ce qu’on rapporte de Ibn ‘Abbâs dans le commentaire de la Parole d’Allâh – Ta’âla (traduction rapprochée) : « Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu’avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre. » [1]

 

Il dit : « Ce verset a été révélé pour l’homme et la femme âgés qui ne peuvent jeûner, et doivent donc rompre le jeûne et nourrir, en lieu et place, chaque jour un pauvre, de même pour la femme enceinte et celle qui allaite, s’ils elles craignent… » Abû Dâwoud dit : « C’est-à-dire, pour leurs enfants. »

 

SHeikh al-Albânî dit que c’est un récit authentique.

 

BUL020 Les Hanafîtes et Malikites ont été d’avis qu’elles devraient rattraper les jours manqués et non nourrir un pauvre, ce qui est l’avis de al-Hassân, ‘Atâ, an-Nakha’î, az-Zouhrî, et c’est également l’avis adopté par al-Awzâ’î et as-Soufyân ath-Thawrî. Mais on ne trouve aucun texte qui soutienne cette obligation, et le principe de base est la dispense de toute obligation.

 

BUL020 Mais il est authentifié que Ibn Abbâs et Ibn ‘Oumar ont jugé concernant la femme enceinte et celle qui allaite, lorsqu’elles craignent pour elles ou leurs enfants, de rompre le jeûne et de nourrir un pauvre, car elles entrent sous le coup du verset, et on ne connaît aucun Compagnon qui se soit opposé à eux. Ibn al-Qayyîm a dit : « Ce fut l’avis adopté de Ibn ‘Abbâs et d’autres : nourrir en lieu et place du jeûne. »

 

BUL020 SHeikh Taqî ad-Dîn dit : « Elles rompent et elles compensent ; nourrir pour chaque jour de jeûne non jeûné de ce que les gens mangent. Et cela est l’avis de la majorité des dogmes de pensées qui disent : Le jugement de base reste le fait de nourrir (en compensation) pour qui n’a pas la capacité de jeûner. » 

 

BUL020 At-Tirmidhî dit : « Ce qui doit être fait selon les Gens de science, elles rompent et elles nourrissent en compensation. » [2]

 

BUL020 L’imâm ach-Chawkânî dit à propos du hadith dispensant du jeûne la femme enceinte et celle qui allaite :

 

« Ce hadith indique que la femme enceinte et celle qui allaite sont autorisées à ne pas jeûner. C’est ce que les jurisconsultes soutiennent au cas où celle qui allaite craint pour le nourrisson et celle qui est enceinte pour son enfant ; elles doivent s’abstenir de jeûner. Abû Tâlib a dit : il n’y a pas de divergence sur sa permission. » [3]

 

Notes

[1] Coran, 2/184

[2] Tawdhîh ul-Ahkâm min Bouloûgh al-Marâm du SHeikh ‘Abdullâh al-Bassâm, 3/569-570

[3] Nayl al-Awtâr min Asrâr Mountaqa al-Akhbâr de ach-Chawkânî, 8/368

 

copié de manhajulhaqq.com

Tiré de 3ilm.char3i.over-blog.com

 

  http://lecouple.enislam.over-blog.com/

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Published by Le couple en islam - dans Compensation - expiation du jeûne