Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Que Cherchez-Vous ?

Nous nous désavouons de toutes les publicités que vous pouvez voir sur le blog, ceci est imposé par l'hébergeur.  Nous allons essayer de règler le problème au plus vite biidnillah. En attendant, nous vous invitons à télécharger un bloqueur de pub selon votre navigateur : 

 

Pour Internet Explorer : AdblockIE / Pour FireFoxAdblock Plus  

Pour Google chrome : Abdlock Plus / Pour Opéra Abdlock Plus

4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 16:23

ml-copie-1.jpg

  

Allah et son prophète صلى الله عليه وسلم nous ont laissé sur une voie claire et qui s’en éloigne s’est certes égaré.

 

Alors, nous les femmes, nous nous devons de prendre en compte les dires du prophète صلى الله عليه وسلم, des sahabas mais aussi de suivre l’exemple des femmes vertueuses de l’époque du prophète صلى الله عليه وسلم entre autre ses épouses.

 

Nous avons appris d’elles qu’une femme obéit toujours à son mari sans que cette obéissance ne l’entraîne à désobéir à Allah.

 

Elle est bienfaisante envers lui et tient toujours à le satisfaire et à le rendre content ; elle ne s’agace jamais même quand il est dépourvu matériellement et elle ne se gêne guère de ses tâches à la maison.

 

Rappelle-toi ya oukhty al karima, les femmes vertueuses qui donnèrent les meilleurs exemples et qui furent le modèle de la patience, de la bienfaisance et de la compassion au service de leur époux et de leur ménage en dépit de la pauvreté et de la privation.

 

La femme doit servir son ménage et son mari tout en sachant les droits de celui-ci sur elle ; en effet, un important droit que le prophète صلى الله عليه وسلم confirma de la manière la plus claire quand il dit صلى الله عليه وسلم :

 

" Un être ne doit pas se prosterner devant un être humain et si cela était faisable j’ordonnerai à la femme de se prosterner devant son mari car il a un grand droit sur elle "

(Ahmed)

 

Aicha رضي الله عنها demanda une fois au messager d’Allah صلى الله عليه وسلم :

 

"Quelle est la personne qui a le plus de droit sur la femme ?

Il répondit : Son mari ;

elle demanda aussi : Quelle est la personne qui a le plus de droit sur l’homme ?

Il répondit : Sa mère."

 

Une femme vint consulter le prophète صلى الله عليه وسلم sur une affaire :

 

"Il صلى الله عليه وسلم demanda : Es-tu mariée ?

Elle répondit : Oui ;

il demanda : Comment te comportes-tu envers lui ?

Elle dit : Je ne manque à aucun de mes devoirs tant que cela m’est possible.

Alors le prophète صلى الله عليه وسلم dit : Prends garde à ton comportement envers lui car il est ton paradis et ton enfer."

 

La femme musulmane ne peut rester passive devant ces faits et ces commandements, elle est donc appelée à servir son ménage et son mari et assumer les responsabilités de sa famille.

 

Tu dois donc, prendre soin de ton mari avec tout l’enthousiasme requis, car tu es convaincue de ton devoir, un devoir qui te vaudra la satisfaction d’Allah.

 

Dans le livre « les règles relatives aux femmes » de Ibn Al jawzi, il est raconté qu’un homme pieux et droit des gens du 2ème siècle de l’hégire, du nom de chou3ayb ben harb demanda une femme en mariage lui disant : Je suis de mauvais caractère ; elle répondit en toute courtoisie et gentillesse : Il est encore pire celui qui te pousse à être de mauvais caractère.

L’homme se rendit compte qu’il était devant une femme mûre et intelligente et dit précipitamment : Tu es donc ma femme !

 

C’est donc la perspicacité et le savoir-faire manifestés par cette femme qui ont convaincu cet homme.

 

Si la femme comprend la psychologie de son mari, ses habitudes, ce qu’il aime, ce qu’il déteste, elle est donc capable de gagner son cœur, son admiration et d’éviter tout ce qui pourrait perturber la vie conjugale.

 

Et la femme qui n’est pas consciente de ces faits ne mérite pas d’être une épouse heureuse, car par son ignorance et son manquement à ses devoirs, elle pousse son mari à devenir une mauvaise personne, un homme nerveux et impatient.

 

Par son intelligence et son bon comportement la femme musulmane courtoise et mûre aide son mari à toujours maintenir sa bonne humeur.

 

Car, le traitement moral du mari est un devoir religieux et Allah la jugera sur la qualité de son comportement à l’égard de son mari ; elle sera récompensée ou châtiée selon le cas.

 

Rappelle-toi que le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Si la femme fait les 5 prières, jeûne le mois de ramadan, obéit à son mari et garde sa vertu, on lui dira : Entre dans le paradis de quelle porte tu désires."

(Ahmed et Tabarani).

 

Et ماشاء الله le hadith suivant الله أكبر il est très fort !

 

Il donne une image lumineuse de la femme pieuse et bienfaisante, de bonne moralité et heureuse ici-bas et dans l’au-delà :

 

« Voulez-vous que je vous informe sur vos femmes qui iront au paradis ?

Nous disions : Que oui, Ô messager d'Allah ?

Il dit : Elles sont fécondes et gentilles, quand elles sont en colère, insultées ou quand leur mari sont en colère contre elles, elles disent : Voici ma main dans ta main et je ne dormirai que quand tu seras satisfait. »

(tabarani)

 

الله أكبر !

 

Il faut savoir que c’est un grand honneur pour la femme de s’intéresser aux affaires de son mari et de prendre soin de lui, matin et soir, pour le meilleur et pour le pire.

 

Aicha رضي الله عنها ne cessait de conseiller aux femmes de prendre soin de leur mari et d’être consciente de leurs droits sur elles.

 

Elle estimait que ces droits étaient si important et si grands que la femme était appelée à essuyer la poussière des pieds de son mari avec son propre visage.

 

A ce propos, elle dit en s’adressant aux femmes :

 

"Ô femmes !

Si vous saviez quels droits vos maris ont-ils sur vous, vous n’hésiteriez pas à essuyer la poussière de leurs pieds par vos propres visages".

 

C’est une image expressive de l’importance du droit du mari sur sa femme, et la mère des croyants utilisa cette image pour mieux faire comprendre aux femmes l’importance du droit du mari sur sa femme, elle voulait, ainsi, déraciner l’orgueil de certaines femmes qui se considéraient au-dessus de leurs maris et qui manifestaient un sentiment de sécheresse et un comportement rude envers eux, ce qui menace la stabilité de la vie du couple et pourrait la transformer en un enfer insupportable.

 

Il y a aussi l’histoire très marquante d’Omama bent al hareth qui entra dans la chambre de sa fille pour lui donner conseil puisqu’elle était sur le point de se marier :

 

"Ô fille !


Le conseil ne peut être négligé car c’est un bienfait qui rappelle l’inconscient et aide le raisonnable.


Ô fille !


Si la femme pouvait se contenter de la richesse de son père et se dispenser d’avoir un mari, tu serais la plus riche des gens, mais les femmes ont été crées pour les hommes et ces derniers ont été crées pour les femmes.


Ô fille !


Tu vas quitter l’environnement où tu as été élevé, tu vas laisser le nid où tu as grandi ; tu pars vers un lieu qui est inconnu pour toi ; vers une personne de laquelle tu ignores tout ; par ce qu’il possède il devient son maître, soit pour lui la servante,il sera pour toi le serviteur."

 

Prends de moi 10 qualités qui te seront d’une grande utilité dans la vie :

 

La 1ère et la 2ème : Sois sa compagne dans le contentement, écoute le et obéit à ses ordres, car dans le contentement nous trouvons la quiétude du cœur et, dans l’obéissance nous obtenons la satisfaction d’Allah.

 

La 3e et la 4e : Prends soin de toi et ne promets que les choses dont tu es capable de t’acquitter. Fais en sorte que ton mari ne voit pas de laideur en toi et ne sente pas de mauvaises odeurs en toi. Souviens toi toujours que le khol est le meilleur moyen d’embellissement possible et que l’eau est le meilleur parfum existant.

 

La 5e et la 6e : Sois ponctuelle à lui présenter sa nourriture, assure-lui le calme pendant le sommeil, car la flamme de la faim est brûlante et la perturbation du sommeil est la cause de la colère.

 

La 7e et la 8e : Prends soin de ses serviteurs et de ses enfants, conserve son argent, car la préservation de l’argent est le résultat de l’appréciation pondérée, le soin des serviteurs et des enfants est une manifestation de la bonne gestion.

 

La 9e et la 10e : Ne révèle pas ses secrets et ne désobéis pas à ses ordres, car si tu dévoiles son secret tu ne seras plus à l’abri de sa trahison et si tu lui désobéis, tu l’irriteras. N’affiche pas la joie quand il est triste, et ne manifeste pas la mélancolie quand il est joyeux car la 1ere constitue un manquement et la 2ème est une irritation.

 

Comporte-toi envers lui avec tout le respect et l’estime qu il mérite et fais de ton mieux pour que ton avis ne soit pas divergent au sien aussi longtemps que tu es sa compagne.

 

Sache Ô fille !

 

Que tu n’obtiendras ce que tu désires sans que sa satisfaction ne domine la tienne et sans que ses désirs ne soient prépondérants sur les tiens; Et qu’Allah te préserve.

 

La fille fut donnée en mariage ce jour la, elle n’oublia jamais les conseils de sa mère.

 

Elle donna, plus tard, à son mari les enfants qui devinrent rois après lui. "

 

الله أكبر !

 

Ce conseil est susceptible d’être un guide pour toute jeune mariée qui s’apprête à entamer la vie conjugale. 

 

Chère sœur, sois mûre et consciente en ne te laissant pas aveugler par l’argent, la richesse et l’autonomie économique dont tu jouis !

 

Demeure gardienne des droits de ton mari, respecte la vie avec lui quel que soit ton statut et ta richesse.

 

Et la première personne à bénéficier de tes bienfaits et de ta générosité demeure ton mari ; si ce dernier est dépourvu financièrement, tu auras remporté deux récompenses divines : celle de la parenté et celle de la charité.

 

La femme musulmane consciente ne cesse jamais de remercier Allah pour les bienfaits dont Il l’a comblée et manifeste la patience quand elle est touchée par l’adversité.

 

Elle n’oublie jamais la mise en garde du messager d’Allah صلى الله عليه وسلم aux femmes en général car il vit que la plupart des habitants de l’enfer étaient des femmes - و العياذ بالله ; elle cherche toujours refuge auprès de son seigneur de cette catégorie de femmes. 

 

Dans le hadith rapporté par al boukhari et muslim selon un récit d’ibn abbas, le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Ô femmes !

Faites la charité car j’ai vu que la plupart des habitants de l’enfer sont des femmes.

Elles lui demandent alors : Et pour quelles raison, Ô messager d’Allah ?

Il répondit : Car vous jurez fréquemment et vous ne portez pas d’intérêt à la cohabitation"

(muslim)

 

Dans un récit d’al boukhari, il a dit aussi : "

 

"Elles sont ingrates envers ceux qui vivent avec elles et nient la bienfaisance, si vous manifestez de la bienveillance envers elles pour toute la vie et une fois qu’elles constatent quelque chose qui ne leur plaisent pas elles vous diront : Je n’ai jamais vu de bien en toi".

 

Dans un récit d’ahmed :

 

« Un homme a dit au prophète صلى الله عليه وسلم : Ne sont-elles pas nos mères, nos sœurs et nos épouses ?

Il répondit صلى الله عليه وسلم : Bien sûr, mais quand elles ne remercient pas quand on leur donne et ne patientent pas quand elles sont éprouvées ».

 

La femme musulmane mûre et pieuse observe attentivement son comportement pour qu’elle ne tombe pas dans l’erreur et dans le péché de l’ingratitude de la famille, dans l’injure, dans l’ingratitude envers la bienveillance ainsi que dans l’oubli d’exprimer sa gratitude pendant l’aisance et sa patience pendant l’adversité.

 

Aussi, une chose importante par rapport à ta belle- famille :

 

Une femme musulmane judicieuse doit exprimer sa bienfaisance et sa bonne cohabitation envers son mari en honorant et en respectant sa mère.

 

Il faut se mettre en tête, ya oukhty fi dine, que la personne qui jouit de tous les droits sur un homme est sa mère.

 

Donc la vraie femme musulmane aide son mari à honorer sa mère et à manifester son bon comportement envers elle, elle n’hésite jamais à faire preuve de sa propre bonne conduite envers la mère de son mari.

 

Et il faut être consciente, de ce fait, que la femme en manifestant cette bienfaisance envers sa mère, elle se rapproche de plus en plus du cœur de son mari qui apprécie sa générosité et son bon comportement envers sa famille, en général, et sa mère en particulier. 

 

D’ailleurs, il n‘y a pas plus plaisant pour le cœur d’un homme généreux et de bonne moralité que de voir les liens avec sa famille se consolider sur la base de l’affection, du respect et de l’estime.

 

Et il n’y a pas, par contre, plus douloureux pour cet homme que de voir ses liens se romprent du fait du mal, de la haine, des sentiments de grandeur et de la discorde entre sa femme et sa famille.

 

Donc, l’épouse musumane intelligente, s'éloigne toujours de tomber dans la boue de ce mauvais comportement, de cette immoralité relevant de la djahiliya et de l'ignorance dominant encore et souvent les environnements vidés de la voie d’Allah et éloignés des commandements de sa religion juste.

 

Par contre, quand la femme musulmane est confrontée par une belle-mère ou par des beaux parents sans qualités morales et qui se comportent très mal envers elle, alors ici, son devoir est de maintenir de bons rapports avec eux, elle doit user de sa courtoisie, son savoir-faire et de sa gentillesse pour éviter le pire.

 

Ainsi, inchAllah, si tu agis de la sorte, ya oukhty al karima, tu préserveras l'équilibre désiré dans tes contacts avec ta belle-mère et ton mari ; et tu évites aussi tout effet négatif que la discorde et le déséquilibre dans tes rapports avec ta belle famille, ta belle-mère en particulier, puissent refléter sur ta vie de couple.

 

Mais attention, ma sœur, tout cela, ne veut aucunement dire que c'est toi seule qui doit faire des efforts dans le couple !

 

Il ne faut pas que tu crois que tu es la seule personne à manifester, à toi seule, la bienfaisance envers ton conjoint et de donner la preuve sur la bonne volonté d’assurer la bonne cohabitation…Non !

 

Le mari aussi est appelé à faire autant, et, par conséquent, se comporter de la manière que tu estimes appropriée, quand il manque à ses devoirs conjugaux.

 

Et ماشاء الله, al Islam est une grande religion où a été organisé les rapports conjugaux, en définissant les droits et devoirs de chaque partenaire.

 

Les devoirs de la femme envers son époux sont équilibrés par les droits qu’elle a sur son mari ; ses droits préservent sa dignité et sauvegardent sa personnalité de toute négligence, humiliation ou injustice.

 

Ses droits sont les devoirs de son mari envers elle, car il est appelé à les respecter et à s’attacher, à les appliquer à la lettre.

 

L’époux à le devoir de faire preuve de sa capacité de pourvoir aux besoins de sa femme et ce statut ne se réalise pas à moins qu’il démontre son succès dans la manière dont il gère sa maison et sa famille.

 

Il doit manifester les qualités de sa nature masculine si aimée par la femme, dont notamment la puissance de la personnalité sans violence, la flexibilité sans faiblesse, la noblesse, la tolérance, le pardon, le bon commandement de la vie conjugale, la générosité sans excès, ainsi que le respect des sentiments de la femme qui se caractérise par le partage des responsabilités dans la gestion du ménage, l’éducation des enfants et la coopération dans la fondation de la famille salafiya à haute moralité.

 

D’autre part, la femme musulmane pieuse et avisée qui cherche à effacer quelques défauts de son époux ou mauvais comportement de sa part envers elle, doit le faire de manière intelligente et non user de la méchanceté et du mauvais comportement avec son époux car ceux-ci iront à l’opposé de l’objectif à atteindre et envenimeront certes les problèmes. 

 

Au contraire, pour se faire tu dois toujours manifester ton affection, ta tendresse envers ton mari et tenir à ce qu’il soit toujours heureux et satisfait.

 

Aucun élément ne doit venir perturber le bon cours de la vie quotidienne.

 

Je te rappelle le fameux hadith qui détient la meilleure manière pour la femme d’arriver à ce qu’elle veut avec la permission d’Allah :

 

« Voulez-vous que je vous informe sur vos femmes qui iront au paradis ?

Nous disions : Que oui, Ô messager d’Allah ?

Il dit : Elles sont fécondes et gentilles, quand elles sont en colère, insultées ou quand leur mari sont en colère contre elles, elles disent : Voici ma main dans ta main et je ne dormirai que quand tu seras satisfait. »

(tabarani)

 

الله أكبر !

 

Aussi, tiens toujours, ya oukhty al karima, à ne lui faire entendre que la bonne parole et abstiens-toi de toute parole blessante ou des propos qui puissent lui porter atteinte.

 

Apporte-lui les bonnes nouvelles et évite de lui apporter les mauvaises nouvelles tant que cela t’est possible ou du moins reporte les à une occasion plus convenable afin d’alléger leur effet sur lui.

 

Mais si tu es obligée de l’informer sur un sujet susceptible de le contrarier ou de l’affliger, fais le d’une manière intelligente en cherchant les moyens appropriés pour lui introduire de telles informations de façon à ce que leur effet soit le moins contrariant possible. 

 

على كل هل, tu dois procéder avec sagesse, raisonnement et intelligence ; qualités qui distinguent la femme intelligente et mûre.

 

Un tel comportement demeure, cependant, un objectif que seule une minorité de femmes vertueuses peuvent atteindre.

 

Et pourtant, ماشاء الله, une femme musulmane a pu atteindre ce but, en l’occurrence Oum souleym bent melhane, épouse d’Abu talha l’ansari.

Cette femme perdit son enfant alors que son mari, abu talha était en voyage.

Son fils Anas ben Malek raconte l’histoire extraordinaire de sa mère, il dit : 

 

"L’un des fils d’abu talha d’oum souleym fut décédé, elle dit a sa famille : "N’en dites rien à abu talha sur le sujet de son fils et laissez-moi lui en parler."

Le soir, elle lui donna à manger comme d’habitude, quand son mari termina son dîner, elle se fit belle comme elle ne l’avait jamais fait, abu talha ne pût résister au charme de sa femme et la demanda au lit.

Une fois le mari satisfait, elle lui dit : "Ô Abu Talha ! Vois-tu si des gens prêtent quelque chose à des voisins, doivent ces derniers refuser de restituer ce qui appartient aux premiers si ceux-ci la demandent ?"

Il dit non.

Elle lui dit alors : Eh bien, ton fils a été repris par son propriétaire.

Abu talha fût pris de colère et cria : Tu m’as laissé me souiller avant de m’informer sur la mort de mon fils !

Il partit voir le prophète صلى الله عليه وسلم et lui raconta l’histoire.

Le prophète صلى الله عليه وسلم lui a dit : Qu’Allah vous bénisse tous les deux pour votre perte de ce soir.

 Oum souleym tomba enceinte depuis ce soir la (…)"

(muslim).

 

Allah exauca la priere du prophète صلى الله عليه وسلم et de cet enfant vinrent les meilleurs savants et autorités religieuses de leur génération.

 

الله أكبر !

 

On peut donc considérer la grandeur de cette femme par la foi, la patience et la générosité dont elle a fait preuve.

 

Elle a oublié toute sa tristesse sur la perte de son enfant et elle s’est préoccupée de son mari !

 

Comment a-t-elle pu se contrôler alors qu’elle était en plein deuil et patienter de passer ses moments avec son époux sans se plaindre.

 

Par la patience elle ne cherchait que la satisfaction de son mari et celle d’Allah ta3ala !

 

Telle est la foi sincère et profonde.

 

Et Allah a su la profondeur et la sincérité de sa foi et elle a reçu la bonne nouvelle de la bouche du messager d’Allah صلى الله عليه وسلم :

 

« Je suis entré au paradis et j’ai entendu un bruit, je me suis demandé sur la nature de ce bruit et on m'a dit : C'est Bent melhane la mère d’anas ben malek »

 

(muslim).

 

Aussi parmi les positions prises par la femme musulmane intelligente et vertueuse envers son mari, ce que dit aicha رضي الله عنها, la mère des croyants, au prophète صلى الله عليه وسلم après son retour à ses femmes qu’il avait abandonnées durant un mois.


"Il avait juré de ne retourner à ses épouses qu’après l’écoulement d’un mois. 

 Après 29 jours il rentra chez aicha qui lui dit : "Mais tu as juré de ne revoir tes femmes qu’après un mois et aujourd’hui est le 29ème jour, je les ai compté".

Le prophète صلى الله عليه وسلم répliqua "le mois est composé de 29 jours". "

 

En effet, ce mois-là n’avait que 29 jours.

 

Dans l’affirmation de aicha : "Nous sommes à la 29ème nuit que j’ai compté nuit par nuit", nous trouvons l’expression de l’affection d’une épouse attachée à son mari qu’elle attendait jour après jour et heure après heure ; en attirant son attention sur le nombre de jours écoulés, elle voulait faire comprendre à son époux combien elle l’aimait et à quel point elle attendait impatiemment son retour surtout qu’il commença par elle.

 

L’épouse musulmane judicieuse et avisée connaît les penchants de son mari, cherche ses préférences et ses habitudes ; elle fait en sorte de les entretenir tant que cela est possible dans le but de garantir l’entente et l’harmonie dans la vie de couple et afin d’éviter toutes les causes de la routine et de la monotonie qui puissent susciter les plaintes du mari. 

 

On raconte que choraih ben al kadi se maria avec une femme du clan de bani handala ; la nuit des noces, choraih et la mariée firent la prière, deux unités de prières chacun, ils demandèrent ensuite à Allah de les combler de ses bienfaits.

 

La mariée dit à choraih : Je suis une femme étrangère, je ne connais pas ton caractère, je te prie de me parler de toi, dis-moi ce que tu aimes pour que je le fasse et ce que tu détestes pour que je l'abandonne. Choraih dit :

 

"Cette femme demeura avec moi 20 ans et durant toute cette période je n’avais trouvé rien a lui reprocher à l’exception d’une seule fois et j’avais tort."

 

Telle est l’épouse musulmane bienveillante et affectueuse voulue par l’Islam, elle prend soin de sa maison et de son mari, elle tient à assurer la perpétuité de la vie commune entre eux. 

 

Quand un élément vient perturber le cours de leur vie de couple, elle s’empresse de purifier l’ambiance par l’affection sincère et l’entente raisonnable, elle ne se laisse pas influencer par les scrupules sataniques et les caprices qui incitent au mal et accourt à demander le divorce de son mari.

 

Le contrat du mariage est plus sacré pour qu’il se dissolve par un différend passager ou une mésentente sans aucune importance.

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم mit en garde la femme futile et légère qui s’empresse de demander le divorce à son mari, sans aucune raison légale ou justifiable, contre sa privation de l’odeur du paradis, il dit :

 

"Toute femme qui demande le divorce à son mari sans aucune raison valable ou forte raison, sera privée de l’odeur du paradis"

(attirmidhi).

 

D’autre part, oukhty fi dine, tu ne dois jamais révéler les secrets de ton mari, tu ne dois parler à personne de ce qui se passe entre toi et ton époux ou de votre intimité ; car la femme musulmane consciente et sérieuse comme toi est plus grande pour tomber dans ce bas niveau de négligence et d’irresponsabilité pour faire de ta vie privée et intime un sujet de conversation, ton temps est plus précieux pour le perdre dans de tels actes ignobles qui ne proviennent que des gens futiles et superflus.

 

Tu dois faire en sorte de te mettre au-dessus de ce genre de personnes que le prophète صلى الله عليه وسلم qualifia des pires des gens en disant :

 

"Les gens qui occupent le rang le plus bas auprès d’Allah le jour de la résurrection sont les hommes qui révèlent leurs secrets à leurs femmes et leurs femmes qui révèlent leurs secrets à leur mari, puis l'un d’entre eux dévoile le secret de son conjoint en public"

(muslim).

 

Donc parler des sujets évoqués par l’homme et la femme en privé est la pire des formes de divulgation des secrets que seuls les plus vils des gens peuvent commettre.

 

Il y a des secrets dont la révélation ne constitue pas un acte si grave, mais la diffusion d’un secret est déconseillée en général et dans tous les cas, car la préservation du secret en soi-même est une vertu et une grande qualité.

 

Aussi, la 1ere femme musulmane, khadija bent khouayled, la mère des croyants fut le modèle exemplaire de la femme qui influence la vie de son mari.

 

Quand le prophète صلى الله عليه وسلم reçut la 1ere révélation, il fut troublé et même terrifié et ne cessa de trembler en répétant : Couvrez–moi !

 

Couvrez-moi !

 

Elle s’empressa de sitôt de le soutenir par son avis, ses actes et son encouragement.

 

La mère des croyants, aicha, nous a raconté l’histoire du début des révélations et le merveilleux comportement de khadija ainsi que sa position exemplaire envers le prophète صلى الله عليه وسلم, le récit fut rapporté par boukhari et muslim :

 

"Quand le prophète صلى الله عليه وسلم reçut les 1eres révélations pendant son sommeil, il n’informa personne, les révélations s’avéraient sincères et au fil des jours devinrent aussi claires que la lumière du petit matin.

Il commença à se pencher vers l'isolement.

Il se retirait, la plupart du temps, dans la caverne de Hira où il priait pendant toutes les 1eres nuits du mois avant de retourner chez sa famille pour s’approvisionner et aller auprès de khadija pour chercher d’autres provisions.

Il demeura ainsi jusqu'à ce qu’il reçut la vérité divine alors qu’il se trouvait dans la caverne de hira. L’ange apparut devant lui et lui demanda : Lis !

Il répondit : Je ne sais pas lire ;

Le prophète صلى الله عليه وسلم raconta plus tard l’événement à khadija : L’ange me prit entre ses bras avec force à tel point que je ne pus supporter son étreinte puis il me lâcha et me dit : Lis !

Je répondis : Je ne sais pas lire ;

alors l’ange me prit une seconde fois entre ses bras et me serra contre lui plus fortement cette fois-ci ; il me lâcha et me dis : Lis !

Je répondis : Je ne sais pas lire.

L’ange me prit une 3ème fois entre ses bras et son étreinte fût insupportable, il me relâcha et me dit :

"Lis, au nom de ton seigneur qui a crée, qui a crée l’homme d’une adhérence. Lis ! Ton seigneur est le très noble, qui a enseigné par la plume (le calame), a enseigné a l’homme ce qu’il ne savait pas "S.96,V.1-5."

Le prophète صلى الله عليه وسلم retourna à khadija en tremblant et quand il arriva il lui dit : Couvrez-moi !

Couvrez-moi !

Elle le couvrit et demeura près de lui jusqu'à ce qu’il se calma.

Il dit à khadija : Qu’est ce qui m’arrive O khadija ? Puis il lui raconta l’histoire en concluant : J’ai eu peur pour ma vie.

Khadija dit : Oh que non ! Tu as reçu la bonne nouvelle, par Allah !

Allah ne t’abandonnera point, par Allah !

Tu as toujours garder le lien du sang, tu as toujours été sincère, tu es généreux envers les dépourvus, tu aides les faibles, tu es hospitalier envers ton hôte et tu soutiens toujours le droit. (…)"

(muslim).

 

Dans ce texte, nous découvrons le comportement parfait de cette grande femme qu’était khadija, la justesse de son avis, la puissance de sa personnalité, son courage, son savoir et sa clairvoyance.

 

Elle était consciente de la sincérité et de la moralité du prophète صلى الله عليه وسلم.

 

Elle fut certaine qu’un homme tel que mohamed ne pourrait pas être abandonné par Allah.

 

Elle discerna que derrière ce nouvel état qui survint au messager صلى الله عليه وسلم, il y avait un important événement pour lequel Allah avait préparé le prophète صلى الله عليه وسلم.

 

La 1ere mère des croyants, khadija, fut le plus sincère des conseillers dans sa mission.

 

Il lui suffit d avoir l'honneur d'être la 1ere croyante en Allah et son messager, elle soutint son mari le messager d’Allah صلى الله عليه وسلم et n’épargna aucun moyen pour l’encourager à aller de l’avant avec sa mission divine.

 

Son soutien l’encouragea à supporter les préjudices et l’oppression qu’il subit des le début de sa mission.

 

Khadija supporta avec patience les mêmes préjudices.

 

Et il n’est pas surprenant qu'elle ait mérité la satisfaction d’Allah ta3ala.

 

De plus, l’épouse musulmane mûre manifeste son soutien envers son mari en l’encourageant à faire la charité et la bienfaisance pour la juste cause d'Allah, à ne pas dépenser en excès pour satisfaire sa vanité et son amour pour le confort comme nous le constatons chez beaucoup de femmes ignorantes et futiles qui ont perdu la voie d’Allah.

 

La femme consciente et pieuse aime le bien et le succès pour son mari, elle l'aide à faire les bonnes œuvres, elle l’encourage à être toujours bienfaisant, et ce, par conviction que le fait de pousser son mari à faire davantage de bonnes œuvres, lui donnera plus d’honneur dans la vie d’ici-bas et plus de récompenses divines dans l’au-delà.

 

Il ne faut pas oublier, que le gain du cœur du mari, son bonheur avec nous et son consentement de vivre avec nous, constitue les plus importantes bonnes œuvres qu’on est appelé à réaliser dans notre vie après l’adoration d’Allah.

 

Et pour se faire, on doit user de notre intelligence pour connaître tous les moyens susceptibles d’ouvrir le cœur de nos maris vers nous et de lui assurer la vie sereine, heureuse et satisfaisante.

 

Il faut prendre en compte, aussi, et ne jamais oublier que nous sommes le meilleur bien pour un mari dans cette vie comme l’a affirmé le prophète صلى الله عليه وسلم dans le hadith rapporté par abdullah ben amr ben al as :

 

"La vie est un bien et le meilleur bien de la vie est la femme vertueuse"

(muslim). 

 

Donc on se doit de savoir pénétrer dans leur cœur et le remplir de bonheur et de satisfaction.

 

Et, si nous n’arrivons pas à le faire alors nous serons la source du malheur et de l’irritation de notre mari.

 

Et le prophète صلى الله عليه وسلم l’a confirme quand il dit :

 

"trois éléments font le bonheur de l’être humain et trois éléments font le malheur de l’être humain.

Les 1ers sont : La femme vertueuse, une habitation convenable, et une bonne monture.

Les 2e sont : Une mauvaise femme, une mauvaise habitation et une mauvaise monture"

(ahmed).

 

Par son instinct, la femme aime toujours conquérir le cœur de l’homme, car elle retrouve la satisfaction de sa féminité en réalisant une telle conquête. 

 

Cependant, la femme musulmane ne s’arrête pas sur ces éléments de sentiments, mais elle trouve que le gain du cœur de son mari et de sa satisfaction mène à la satisfaction d’Allah qui a commandé la bonne conduite envers le mari.

 

Elle sait qu’elle sera jugée pour ses actes envers son époux et, par conséquent, elle n’épargne aucun moyen pour se rapprocher de lui et de lui manifester son amour et son affection soit par la bonne allure, la bonne parole ou la bonne cohabitation.

 

D’autre part, l’épouse musulmane, doit user de tous ses talents pour se présenter dans sa meilleure apparence devant son époux, elle doit faire en sorte que son mari la voit belle, élégante, attirante et source de bonheur et de joie. 

 

Telles fut les femmes de nos pieux ancêtres, celles qui s’adonnaient à l’adoration de leur seigneur et à la lecture du Coran al karim ; avec aicha رضي الله عنها, notre mère, à leurs têtes.

 

Les épouses négligentes et distraites qui ne portent aucun intérêt à leur apparence devant leur mari doivent entendre ces directives d’aicha, la mère des croyants ; elles doivent savoir que la toilette féminine à toute la priorité envers leur époux et non pas seulement devant leurs amies.

 

Les femmes qui négligent ce devoir doivent savoir qu’elles ont péché, car elles ont failli à une importante exigence de la vie du couple et peuvent ainsi contribuer à la corruption de leur mari qui ira chercher la beauté ailleurs.

 

La femme dont le mari ne constate que les cheveux ébouriffés, le visage pâle et les vêtements dans une mauvaise condition est une femme ingrate, abrutie et folle.

 

Rien ne justifie une toilette soignée lors des réceptions ou des réunions de famille alors qu’elle demeure négligente devant son mari le reste du temps, والله المستعان ! 

 

La femme musulmane vraiment attachée à sa religion est dispensée de ce manquement, car elle est reconnaissante et bienfaisante envers son époux et ces deux éléments ne peuvent se réunir avec le manquement aux droits du mari sur elle. 

 

L’Islam a incité la femme à s’intéresser à sa toilette et à sa beauté pour le mari et pour que celui-ci ne voit en elle que ce qu’il aime.

 

C’est pour cette raison que cette grande religion a interdit le port des vêtements de deuil plus de trois jours à moins que ce soit pour le mari. 

 

Al Boukhari a rapporté selon un récit de zaineb bent oum salama qui dit :

 

"Je me suis rendue chez zaineb bent jahch, épouse du prophète صلى الله عليه وسلم, pour lui exprimer mes condoléances à la suite du décès de son frère.

Elle demanda qu’on lui apporta du parfum en disant : Je n’ai pas envie de me parfumer, mais j’ai entendu le prophète صلى الله عليه وسلم dire sur le minbar : "La femme qui croit en Allah et au jour dernier, n’est pas autorisée de manifester son deuil plus de trois nuits, mais son deuil sur son mari est de quatre mois et dix jours ".

 

Parmi les autres aspects de la beauté de la femme musulmane dans les yeux de son mari : La joie, la bonne humeur et l’amitié, desquelles elle comble la vie de son mari.

 

Elle fait en sorte, que son époux retourne à la maison pour trouver la joie et le bonheur après une journée de travail fatigante et de difficultés.

 

Elle lui fait oublier les soucis en le recevant avec un sourire et un visage radieux, une bonne parole et le geste intelligent. 

 

Mais l’épouse musulmane consciente ne se contente pas d’afficher sa beauté devant son mari et de partager ses loisirs et ses occupations, elle tient aussi à lui assurer tout le calme, le repos et la sérénité nécessaire dans la maison.

 

Elle fait de son mieux pour que celui-ci trouve sa maison dans les meilleures conditions de propreté et d’ordre et n’y voit que le bon goût et des enfants propres et bien élevés. Par son goût et le raffinement de ses sentiments, la femme intelligente et courtoise ajoute un effet de beauté et de sérénité dans sa maison pour la satisfaction de son mari en fin de compte.

 

Nous ne devons pas oublier que le mariage dans l’Islam est un signe d’Allah qui a voulu que la femme soit le refuge de sérénité et de quiétude pour l’homme.

 

Allah a dit (traduction rapprochée) :

 

"Et parmi ces signes il a crée de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillités avec elles et il a mis entre vous de l’affection et de la bonté" S30/V21.

 

D’autre part, n’hésitons jamais à pardonner et à tolérer les erreurs dans lesquels notre mari peut tomber, on ne doit porter aucune rancœur à son égard et on ne doit, aussi, jamais lui rappeler ses erreurs.

 

Il n’y a pas meilleure qualité pour l’homme que celle de la tolérance et de l’indulgence ; tandis que le rappel des erreurs ne fait qu’endurcir le cœur de l’homme.

 

Aussi, la force de la personnalité, la maturité de l’esprit et le comportement sérieux sont les qualités qui distinguent la sœur musulmane illuminée par les commandements de sa religion ; toute femme musulmane doit avoir ces qualités avant et après le mariage, car elles sont le fruit de la bonne compréhension de sa religion et de sa conscience de sa mission dans la vie.

 

Mais, la force de personnalité qui distingue la femme musulmane ne peut, en aucun cas, l’écarter de sa qualité qui la caractérise à savoir l’obéissance à son mari.

 

La force de sa personnalité réalise en elle le sage équilibre entre ses dires et ses actes, elle ne peut tomber dans la futilité ou le superflu même dans sa colère et pendant les moments d’irritation qui surviennent entre le mari et la femme.

 

L’épouse musulmane se contrôle, elle contrôle sa langue de toute mauvaise parole qui pourrait blesser les sentiments de son mari.

 

Aicha  رضي الله عنها, notre mère, est l’exemple de toutes femmes dans son comportement envers son mari, le messager d’Allah صلى الله عليه وسلم.

 

Elle fut connue par sa gentillesse, son goût, son respect et sa bienveillance dans toutes les circonstances, à tel point que le prophète صلى الله عليه وسلم a dit d’elle :

 

"je sais quand tu es contente de moi et quand tu es mécontente de moi.

Elle répondait : Et comment peux tu le savoir ?

Il répondait : Quand tu es contente de moi tu dis toujours : Non, par Allah de mohamed, et quand tu es mécontente de moi tu dis toujours : Non par Allah d’abraham.

Elle dit : Oui Ô messager d’Allah ! Je n’abandonne que ton nom"

(muslim).

 

En conclusion, nous devons nous efforcer, inchAllah, d’être cette épouse réussie, qui a comprit sa religion en ce qui concerne ses devoirs envers son mari et sa mission dans cette vie.

 

Nous devons nous comporter de la meilleure manière envers lui chaque fois qu’il rentre à la maison, et le recevoir avec le sourire sur le visage et l’accueillir chaleureusement avec la bonne parole, le geste intelligent, la bonne allure et la maison et des enfants propres.

 

Nos propos avec lui sont toujours intéressants d’écouter, sa table est toujours riche et ses conditions générales sont satisfaisantes et source de joie. 

 

Nous devons être obéissantes, affectueuses, satisfaisantes, envers notre époux et avoir le bon comportement envers notre époux comme nous souhaitons de lui le bon comportement envers nous. Il ne faut pas révéler ses secrets et ne pas lui causer de soucis.

 

Nous devons soutenir notre mari dans les difficultés, ne pas le dispenser de notre avis, lui porter conseil, partager sa joie et sa tristesse.

 

Il faut qu’on le satisfasse durant son absence et sa présence, combler sa vie de bonheur, l’encourager à manifester son obéissance envers Allah, et l’inciter à ne jamais hésiter à faire ses devoirs religieux.

 

Nous devons aussi avoir le bon comportement envers ses parents et sa famille, rabattre notre regard des autres hommes, demeurer au-dessus de toute futilité et de la mauvaise langue, tenir à lui assumer la tranquillité, le repos et la stabilité. 

 

On doit avoir une forte personnalité mais sans rudesse et sans mauvais caractère, des sentiments raffinés mais sans faiblesse, amener notre interlocuteur à nous respecter et à nous estimer.

 

Nous devons apprendre à pardonner et être tolérante face aux erreurs de notre mari et ne pas lui rappeler ses fautes passées.

 

En réalité par ces qualités, la femme est la plus réussie des épouses, elle constitue une ni3ma d’Allah pour l’homme et son plaisir que nul autre plaisir de ce bas-monde ne peut rivaliser.

 

الله أكبر !

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم n’a t-il pas dit :

 

"Le monde est une ni3ma et la meilleure ni3ma de ce monde est l’epouse vertueuse"

(muslim).

 

C’est par ces mots que j’achève cette longue lettre, ya oukhty fi dine, en espérant qu’elle sera pour toi d’une grande utilité et te sera un rappel profitable….

 

Qu’Allah te préserve de tous maux et d’être une mauvaise épouse.

 

 

Et qu’Allah te récompense, par al firdaws al a3la, pour tous les efforts que tu vas faire pour l'avenir.

 

copié de darwa.com

tiré de 3ilm.char3i.over-blog.com


  http://lecouple.enislam.over-blog.com/

Partager cet article
Repost0
Published by Le couple en islam - dans La vie de couple
15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 05:38

.

safe_image.php.jpg 

 

(الجزء رقم : 21، الصفحة رقم: 189)


س 74: أنا مدرس وتزوجت بمدرسة منذ أربع سنوات ورزقنا بطفلة، ونحن خلال المدة المذكورة نعيش في مشاكل بسبب أهلها وأقاربها وأصحابها ولا أرى حلاًّ سوى منعها عن العمل، هل يجوز لي ذلك؟

 

ج: يجوز لك منع زوجتك من العمل وإلزامها بالقرار في بيتها والتفرغ لتربية أولادها والعناية بأمرك وليس لها أن تعمل خارج المنزل إلا برضاك وإذنك إذا قمت بما تحتاج إليه؛ لأنك القيم عليها كما في الآية من سورة النساء الرجال قوامون على النساء بما فضل الله بعضهم على بعض وبما أنفقوا من أموالهم : .

عبد العزيز بن عبد الله بن باز  
gif barre de séparation coeur

(Référence: Partie 21, page: 189)

 

Q 74: Je suis professeur et il y' a quatre ans, j'ai épousé une institutrice de laquelle Allah m'a accordé une fille . Depuis toute cette période mentionnée, nous vivons dans les problèmes à cause de sa famille, ses parents et ses amis . Je ne vois pas d'autres solutions si ce n'est de l'empêcher de travailler. Cela m'est-il permis ?


R: Vous pouvez empêcher votre femme de travailler et la forcer à rester dans la maison afin de se consacrée à l'éducation de ses enfants et prendre soin de vous. Sans votre consentement et votre autorisation, elle ne doit pas travailler en dehors de sa maison si vous lui apportez ce dont elle a besoin,car c'est vous qui en êtes responsable et chargé de son entretien. Comme dans le verset de sourat Nissa : " Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. "

 

Abdul'Aziz ibn Abd'Allah ibn Baz


Source en Arabe : http://www.alifta.net/

Traduit et publié par : http://lecouple.enislam.over-blog.com/ 

Partager cet article
Repost0
Published by Le couple en islam - dans La vie de couple
27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 19:38

409510 260436527360194 100001815475152 616100 1791362246 n

 

La question 5 de la Fatwa numéro ( 19659 )

 

Q 5: Est-il permis à la femme, à qui son mari lui a donné une somme d'argent pour s'acheter

des vêtements ou autres choses de particulier, d'en donner à son père ou sa mère,

ou bien n'en a-t-elle pas le droit?

 

R5: Si cet argent est en surplus sur ses propres frais alors il n'y a aucun mal à donner

à son père ou sa mère de cet argent avec l'autorisation de son mari.

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient

sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 
Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ')
 
Membre Membre Vice-président Président
Bakr Abou Zayd Sâlih Ibn Fawzân Al-Fouzân `Abd-Al-`Azîz Al Chaykh `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz

 

 

Copié de Alifta.net

http://lecouple.enislam.over-blog.com/ 

Partager cet article
Repost0
Published by Le couple en islam - dans La vie de couple
27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 19:09

 

Sans-titre-3.jpg

 

Les questions 2 et 10 de la Fatwa numéro ( 17262 )

 

Q2 : M'est-il permis de prélever une part de l'argent de mon mari

pour la donner en aumône, qu'il en soit au courant ou non?

 

R2: Il ne vous est pas permis de prendre une part de l'argent de votre mari pour le donner en aumône qu'avec son accord, ou si votre mari a l'habitude de vous le permettre.

 

Q 10: M'est-il permis de dépenser pour ma famille avec l'argent de mon mari sans qu'il ne le sache?

 

R: Il ne vous est pas permis de prendre l'argent de votre mari sans qu'il ne le sache, à l'exception de ce qui suffit pour vous et vos enfants, conformément à la bienséance, et il ne vous est pas permis de dépenser pour votre famille ou autre avec une partie de son argent que s'il vous l'autorise.


Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient

sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 
Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ')
 
Membre Membre Membre Vice-président Président
Bakr Abou Zayd `Abd-Al-`Azîz Al Ach-Chaykh Sâlih Al-Fouzân `Abd-Allah ibn Ghoudayân `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz

 

 

Copié de Alifta.net

http://lecouple.enislam.over-blog.com/ 

Partager cet article
Repost0
Published by Le couple en islam - dans La vie de couple
19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 15:29

lecouple.enislam.jpg

 

[...]  Cela dit : La jalousie est le fait que l’homme déteste que quelqu’un d’autre se joigne à lui dans ce qui est son droit [1]. Elle englobe, dans son sens général, la jalousie que l’homme éprouve pour sa personne, pour les siens, pour ses proches et pour le commun des hommes.

 

La jalousie est méritoire car elle consiste, à la base, à détester les mauvaises choses, les turpitudes, les interdits et les péchés. C’est la qualité la plus distinctive chez l’homme noble et généreux.

 

Pour cette raison, le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم était celui qui éprouvait le plus de jalousie pour sa communauté ; et Allah est davantage jaloux que lui.

 

Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a dit :

 

«Etes-vous étonnés de la jalousie de Sa`ad ? 

Je suis, certes, plus jaloux que lui, et Allah est davantage jaloux que moi.» [2].

 

[...] Aussi, mon but à travers cet article est de parler de l’un des droits que l’épouse possède sur son époux : qu’il fasse preuve de jalousie à son égard contre tout méfait qui puisse l’atteindre de la part des autres, que ce soit par un regard, un sourire, une parole, un toucher, par la mixité ou par toute autre chose qui nuise à sa femme dans sa religion, sa personne ou son honneur.

 

Il est, donc, du droit de la femme sur son mari que ce dernier s’efforce de la préserver et de la protéger de façon entière et complète.

 

Ce droit inclut la jalousie dont les formes et les manifestations peuvent s’exprimer par les manières suivantes :

 

BUL014 En ressentant de la jalousie lorsqu’elle (son épouse) montre sa beauté pour autrui en dehors de son mari ou de ses Mahrams ; de même qu’il éprouve de la jalousie lorsqu’un étranger ne baisse pas son regard devant elle ou qu’elle-même ne le fasse pas.

 

Il doit lui interdire cela et le lui refuser, même si le cœur de sa femme était sain et qu’elle soit dénuée de mauvaise intention. En effet, «la bonne intention ne cautionne pas ce qui est interdit» .

 

BUL014 Qu’il ressente de la jalousie lorsqu’elle délie sa langue pour dire du mal, proférer de mauvaises choses ou des vulgarités.

 

Il doit le lui interdire, : ﴾Allah n’aime pas qu’on profère de mauvaises paroles.﴿ [An-Nissâ' (Les Femmes) : 148].

 

De même, il doit éprouver de la jalousie lorsqu’elle s’adresse à un étranger avec douceur et complaisance ; il doit la prévenir contre cette façon d’agir, même par nécessité ou en l’absence de mauvaise intention.

 

﴾Ne soyez pas trop complaisantes [6] dans votre langage, afin que celui dont le cœur est malade [l’hypocrite] ne vous convoite pas.﴿ [Al-Ahzâb (Les Coalisés) : 32].

 

BUL014 Qu’il éprouve de la jalousie lorsqu’elle entre chez des hommes étrangers (des non Mahrams) ou lorsqu’ils entrent chez elle ; en se joignant à eux dans le travail ou pour passer la soirée, que ce soit en famille ou non, chez elle ou ailleurs.

 

En effet, elle n’est pas assurée d’être à l’abri d’un mauvais regard, d’une mauvaise parole ou d’un mauvais geste : les conséquences des penchants de l’âme et des suggestions du démon sont blâmables et catastrophiques.

 

C’est à partir de ce postulat et à la raison liée à la jalousie qu’il ne doit pas permettre à sa femme de se mélanger aux hommes de façon prohibée, et ce, en se basant sur ce qu’Allah a dit de façon générale : ﴾Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d’un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres.﴿ [At-Tahrîm (L’Interdiction) : 6].

 

Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a dit également :

 

«Prenez garde d’entrer chez les femmes.». Un homme parmi les Ansars dit alors : «Ô, Messager d’Allah, que dis-tu du Hamw [7] ?». Il dit : «Le Hamw, c’est la mort.» [8]

 

BUL014 Qu’il éprouve de la jalousie lorsqu’elle sort de sa demeure en laissant paraître sa beauté, ou en s’étant parfumée, ou parée de toute sorte de bijoux ou de maquillage, ou à la fois vêtue et dévêtue, se dirigeant telle quelle au marché, au travail ou pour ses affaires, se pavanant, toute imbue de sa personne et de son apparence à travers lequel elle exciterait le désir des hommes.

 

Le feu intense de la jalousie doit pousser son époux à lui intimer l’ordre de se vêtir du voile (Jilbâb) de la discrétion et de la pudeur.

 

En effet : ﴾Restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l’Islam (Jâhiliyyah).﴿ [Al-Ahzâb (Les Coalisés) : 33].

 

 ﴾Ô, Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.﴿ [Al-Ahzâb (Les Coalisés) : 59].

 

Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a dit :

 

«Toute femme qui ôterait ses vêtements en dehors de la maison de son mari aura déchiré le voile qui existe entre elle et son Seigneur.» [9].

 

Il a dit également :

 

«Il y a trois personnes, ne te demande même pas ce qu’il en sera d’elles : un homme qui a quitté le groupe des musulmans, qui a désobéi à son dirigeant et meurt dans la désobéissance ; un esclave ou une esclave qui meurt après s’être enfui ; et une femme, dont le mari s’étant absenté en lui laissant tout ce dont elle avait besoin ici-bas, s’exhibe en son absence ; ne te demande même pas ce qu’il en sera d’eux.» [10].

 

Il dit également :

 

«La meilleure de vos femmes est la femme affectueuse, féconde, douce et compatissante si elles craignent Allah. Et les pires de vos femmes sont celles qui s’exhibent et se pavanent indécemment ; ce sont, certes, des hypocrites. Rares celles qui, parmi elles, entreront au paradis comme sont aussi rares les corbeaux aux pieds blancs.» [11].

 

Il a dit également :

 

«Toute femme qui se parfume et passe près d’un groupe d’hommes pour qu’ils sentent son odeur est une fornicatrice.» [12].

 

Il a dit également :

 

«Il est deux catégories de gens de l’enfer que je n’ai pas encore vues : des hommes avec des fouets qui ressemblent aux queues des vaches et avec lesquelles ils frappent les gens ; et des femmes à la fois vêtues et dénudées [13], désobéissantes et attirantes ; leurs têtes sont comme des bosses de chameaux inclinées.

Elles n’entreront pas au paradis et n’en sentiront pas l’odeur, bien que son odeur soit perçue à une distance de tant et tant.» [14].

 

BUL014 Qu’il éprouve de la jalousie en l’exposant à la tentation lorsque son absence dure trop longuement ; lorsqu’il l’emmène avec lui dans des endroits spécifiques à la dépravation et au péché, ou dans des plages ou des forêts pleines de choses réprouvables, ou lorsqu’il lui procure des cassettes de musique, des livres érotiques, des disques vidéo appelant au péché, des revues pleines de vulgarités et de turpitudes et autres moyens de perversion morale et des comportements adoptés et affectionnés par les infâmes et les débauchés.

 

Assurément, la jalousie de l’époux lui défend d’accepter l’extinction de l’amour-propre et de la véritable et noble virilité. En effet, renoncer à la jalousie, c’est perdre la base de la religion, et c’est en ce sens qu’Ibn Al-Qayyim رحمه الله a dit :

 

«Cela te prouve que la base de la religion est la jalousie et celui qui n’a pas de jalousie n’a pas de religion, car la jalousie protège le cœur et, à travers lui, les membres, et repousse, donc, le mal et les turpitudes.

L’absence de jalousie, par contre, tue le cœur et, à travers lui, les membres, qui ne repoussent plus rien du tout.

La jalousie dans le cœur est à l’exemple de la force qui repousse la maladie et lui résiste : si la force disparaît, la maladie trouve l’endroit disponible ; rien ne vient la repousser ; elle s’installe fermement et la mort s’en suit.

Elle est aussi à l’exemple des cornes du buffle, par lesquels il se défend et défend ses progénitures : si elles se cassent, ses ennemis aspirent [alors] à l’attaquer.» [15]

 

Voilà, donc, quelques aspects de la jalousie que ressent l’homme à l’égard de sa femme ainsi que ses différentes manifestations, qui sont contenues dans ce qui est un fondement louable, que l’on peut résumer en disant que :

 

«la jalousie que tu éprouves pour ce que tu aimes consiste à ce que tu y fasses attention ; et la jalousie contre ce que tu détestes consiste à refuser ce qui vient te rivaliser dans ce que tu aimes ; ainsi, la jalousie pour ce qui est aimé n’est concevable que par la jalousie contre le rival.» [16]. 

  Ainsi, et assurément, l’aspect blâmable de la jalousie ne fait point partie du fondement évoqué. Elle se manifeste dans toute jalousie basée sur le doute et la suspicion non établis par des preuves ou des faits réels. Les pensées, en effet, se transforment, alors, en obsession, qui s’accumulent chez l’individu jusqu’à le jeter dans un monde sombre fait de doutes et de suspicions.

 

C’est le cas, par exemple, quand l’homme a des soupçons envers sa femme sans preuve apparente ni indice clair. Ainsi, il se met alors à surveiller ses faits et gestes et cherchera à démontrer ce qui n’est qu’une illusion.

 

Cela peut l’amener jusqu’à placer des caméras et des microphones chez elle pour la surveiller de loin, à choisir même des heures inhabituelles pour entrer chez sa femme, ou à profiter de certains moments pour guetter ses mouvements de façon anormale etc.

 

Certes, cela n’a aucun lien avec l’aspect louable de la jalousie. C’est, plutôt, une jalousie réprouvée par la religion. Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم dit, en effet :

 

«Il est une partie de la jalousie qu’Allah aime et il en est une partie qu’Allah déteste ; et il est une partie de l’orgueil qu’Allah aime et il en est une partie qu’Allah déteste ; la jalousie qu’Allah aime est celle basée sur un cas douteux et la jalousie qu’il déteste est celle qui n’est pas basée sur un cas douteux..» [17].

 

Aussi, le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a interdit que l’homme entre chez sa femme la nuit en la soupçonnant de le tromper ou en cherchant à découvrir ses faux pas. [18].

 

Sachant que l’homme est considéré comme responsable de sa femme, il est chargé de la protéger et de prendre en charge tout ce qui la touche : ﴾Les hommes ont autorité sur les femmes.﴿ [An-Nissâ' (Les Femmes) : 34].

 

Et si, d’un côté, il n’accepte d’elle aucune déviation dans le comportement et la religion, l’homme digne et équitable, de l’autre côté, ne se laissera pas entraîner par l’excès de jalousie au point de s’empresser de juger sa femme ou de décider de la punir, sans l’avoir mise en garde, au préalable, contre cela ; ou rejeter ses prétextes dans le cas où elle s’excuserait.

 

L’homme juste accepte l’excuse malgré sa grande jalousie et cela relève du summum de l’équité, de la miséricorde et de la bienfaisance, comme il est dit :

 

«L’excuse, chez les gens nobles, est acceptée

 Et le pardon est espéré des mœurs des seigneurs»

 

Dans le même contexte, Ibn Al-Qayyim رحمه الله dit, en expliquant la jalousie louable et ce que l’individu ferait en conformité avec ce que son Seigneur a prescrit :

 

«Ce qui est louable, c’est la jalousie accompagnée du fait d’excuser ; ainsi, l’homme doit éprouver de la jalousie quand il le faut et doit excuser quand il le faut. Quiconque est ainsi mérite vraiment la louange. Aussi, puisqu’Allah réunit toutes les qualités de la perfection, Il mérite plus que quiconque d’être loué, et personne ne peut Le louer comme Il le mérite, mais Il est plutôt tel qu’Il s’est Lui-Même loué. Le jaloux sera, donc, en conformité avec Allah dans l’une de ses qualités, et quiconque est en conformité avec Allah dans l’une de ses qualités, celle-ci le conduira vers Allah ; elle l’amènera devant son Seigneur ; elle le rapprochera de Lui et de Sa miséricorde.

Elle le rendra aimé [d’Allah], car Allah est Miséricordieux et aime les miséricordieux ; Il est Généreux et aime les généreux ; Il est Savant et aime les savants ; Il est Fort et aime le croyant fort qu’Il aime davantage que le croyant faible ; Il est Pudique et aime ceux qui sont pudiques ; Il est Beau et aime les gens de beauté ; Il est Impair et aime les gens de l’impair.» [21]

 

Telle est la jalousie qui est un devoir pour un époux emprunt de qualités viriles et qu’il doit posséder envers sa femme. Les hommes nobles et dignes ont toujours eu, comme il se doit, de la jalousie envers leurs femmes et ont toujours vu cela comme une qualité dans le but de protéger la religion et de préserver l’honneur.

 

Le savoir parfait appartient à Allah سبحانه وتعالى, et notre dernière invocation est qu’Allah, Seigneur des Mondes, soit loué et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

 

 

Cheikh Abou Abdil-Mou'az Mouhammad 'Ali Farkouss


 

[1] Voir : At-Ta`rîfât d’Al-Jurjânî (163) et Al-Kulliyyât d’Abû Al-Baqâ' (671).

[2] Rapporté par Al-Bukhârî : 6846 et Muslim : 1499, d’après Al-Mughîra Ibn Chu`ba رضي الله عنه.

[3] Rapporté par Al-Bukhârî : 1044, 5221 et Muslim : 901, d’après `Â'icha رضي الله عنها.

[4] Voir plus loin.

[5] Al-Fawâ'id d’Ibn Al-Qayyim (39).

[6] Trop complaisantes : Ne montrez pas trop de complaisance dans vos paroles par crainte que l’homme qui vous écoute ne conçoive de la passion pour vous.

[7] Hamw : tout homme proche de l’époux de la femme et qui n’est pas son Mahram.

[8] Rapporté par Al-Bukhârî : 5232 et Muslim : 2172, d’après `Uqba Ibn `Âmir رضي الله عنه.

[9] Rapporté par At-Tirmidhî : 2803 ; Ibn Mâjah : 3750 et Ahmad (les termes sont les siens) : 24140, d’après `Â'icha رضي الله عنها ; jugé Sahîh par Al-Albânî dans Sahîh Al-Jâmi` : 2710.

[10] Rapporté par Ahmad : 23943 ; Al-Bukhârî dans Al-Adab Al-Mufrad : 590 et Al-Hâkim : 411, d’après Fazhâla Ibn `Ubayd رضي الله عنه ; jugé Sahîh par Al-Albânî dans As-Sahîha : 542.

[11] Rapporté par Al-Bayhaqî : 13478, d’après Abû Udhayna As-Sadafî رضي الله عنه; jugé Sahîh par Al-Albânî dans As-Sahîha : 1849.

[12] Rapporté par An-Nassâ'î : 5126 et Ahmad : 19711, d’après Abû Mûssâ رضي الله عنه; jugé Sahîh par Al-Albânî dans Sahîh Al-Jâmi` : 2701.

[13] Cette expression signifie qu’elles portent des vêtements qui ne couvrent pas leurs formes, c’est-à-dire qu’elles portent des habits de parure mais elles sont dénuées des habits de la piété.

[14] Rapporté par Muslim : 2128, d’après Abû Hurayra رضي الله عنه.

[15] Ad-Dâ' Wad-Dawâ' d’Ibn Al-Qayyim : 109-110.

[16] Al-Fawâ'id d’Ibn Al-Qayyim : 38.

[17] Rapporté par An-Nassâ'î : 2558, d’après Jâbir Ibn `Atîk Al-Ansârî رضي الله عنه; jugé Hassan par Al-Albânî dans Sahîh Al-Jâmi` : 2221 et dans Sahîh Sunan An-Nassâ'i.

[18] Rapporté par Muslim : 715, d’après Jâbir Ibn `Abdillah Al-Ansâri رضي الله عنهما.

[19] Rapporté par Al-Bukhârî : 5188 et Muslim : 1829, d’après Ibn `Umar رضي الله عنهما.

[20] Rapporté par Muslim (en ces termes) : 2760, d’après Ibn Mas`ûd رضي الله عنهet par Al-Bukhârî : 7416 et Muslim : 1499, d’après Al-Mughîra Ibn Chu`ba رضي الله عنه.

[21] Ad-Dâ' Wad-Dawâ' d’Ibn Al-Qayyim : 108.

 

Alger, le 26 de Cha`bân 1432, correspondant au 20 juillet 2011

copié de ferkous.com

Tiré de 3ilm.char3i.over-blog.com

 

http://Lecouple.enislam.over-blog.com/

Partager cet article
Repost0
Published by Le couple en islam - dans La vie de couple
19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 15:13

Sans titre 1-copie-7

 

Question : Lorsque le mari appelle sa femme pour autre chose que les rapports

est-elle obligee de répondre à son appel

sinon les anges la maudissent comme le stipule le hadith ? 

 

Réponse :

 

Oui, c'est une obligation pour elle de répondre à son mari que ce soit pour un rapport ou autre.

 

Si par exemple il ne l'appelle que pour dormir seulement,

elle est obligée de répondre à la demande de son mari.


 

Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri


Questions posées par Abou Maryam, au téléphone durant l'été 2002

copié de darwa.com 

Tiré de 3ilm.char3i.over-blog.com

 

http://Lecouple.enislam.over-blog.com/

Partager cet article
Repost0
Published by Le couple en islam - dans La vie de couple
8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 08:09

247174_115319521889176_100002333877898_144338_7881705_n.jpg

  Il y a des épouses qui sont au service de leurs maris, prennent soin d'eux et de leurs parents mais aiment se plaindre à l'occasion et faire valoir leurs bonnes actions. Elles ne se gênent pas pour rappeler de temps à autre à leur mari leurs bienfaits envers lui et l'aide qu'elles ont pu lui fournir dans le passé, ce faisant elles l'irritent car elles se montrent arrogantes et l'humilient. Rappeler ses bonnes actions est un défaut, et une bonne épouse doit veiller à s'en défaire.


C'est encore plus grave quand c'est la femme qui agit ainsi envers son mari. Cette attitude annihile l'oeuvre dont on se targue tant et blesse l'amour-propre de celui qu'on a obligé. Allah (azza wa jall) a interdit cette pratique dans un verset (traduction rapprochée) :  

"Ô les croyants! N'annulez pas vos aumônes par un rappel ou un tort" (1)


 

D'après Abû Dzarr, le Prophète (salallah 'alayhi wa salam) a dit: "(il y a) trois personnes à qui Allah ne parlera pas, et qu'Il ne regardera ni ne purifiera le jour de la résurrection et ils auront un châtiment douloureux". 

 

Abû Dzarr ajoute que le messager d'Allah (salallah 'alayhi wa salam) l'a dit trois fois et qu'il lui a demandé: "Ils ont échoué et ont perdu, qui sont-ils, ô messager d'Allah?".

 

Il répondit: "Celui qui laisse traîner son habit (musbil), celui qui rappelle ses bienfaits et celui qui se parjure pour écouler sa marchandise"(2)

 

Il est rapporté d'Ibn 'Abbas (qu'Allah l'agrée): "Le bien ne s'accomplit qu'en respectant trois conditions: en s'empressant de le faire, en minimisant sa valeur et en le dissimulant.

En s'empressant de le faire, on le facilite; en le minimisant, on l'amplifie et en le dissimulant on l'accomplit véritablement" (3).

 

Un homme prodigua à ses parents le conseil suivant:  

"Si vous donnez un coup de main à un homme, oubliez-le ensuite" (4).

 

Un poète a dit:

.

À cause du rappel de tes bienfaits tu as gâché

tout le bien que tu as fait

Sache que l'homme généreux ne rappelle pas

ce qu'il a donné. (5)

.

Selon Ach-Châfi'î,

"Le rappel des bienfaits a plus d'effets sur les coeurs que les dents (les lames) d'une lance" (6).

 

Al Bârûdî a dit:

 

"J'ai supporté, par peur des reproches, toutes sortes de calamités.

Car il vaut mieux supporter les malheurs de la vie qu'endurer ces rappels" (7).

 

Bien que le rappel et l'énumération des services rendus ne fassent pas partie des caractéristiques des personnes généreuses, il est permis de le faire si on a des reproches à faire à l'interlocuteur, ou au contraire, des excuses à lui présenter.


Ibn Hazm a dit: "Il y a deux situations dans lesquelles il est louable de (faire) des choses qui sont autrement blâmables: quand l'on doit blâmer autrui ou lui présenter des excuses, il est louable d'énumérer les services rendus. C'est une pratique qui n'est pas recommandée en dehors de ces deux cas" (8).

 

C'est pour cela qu'il est permis à l'épouse, si elle a à se plaindre de son mari ou veut s'excuser auprès de lui, de lui rappeler quelques-uns des services qu'elle lui a rendus, non pas dans le but de se vanter de ses bienfaits et de l'humilier, mais de lui rappeler le rang et l'estime qu'il a auprès d'elle.

 

Cheikh Muhammad Ibn Ibrahîm al Hamad

 

Retranscription: oumomeya

 

(1) sourate Al Baraqa, verset 264

(2) Rapporté par Muslim (106)

(3) 'Uyûn Al Akhbâr 4/177

(4) 'Uyûn Al Akhbâr 4/177

(5) 'Uyûn Al Akhbâr 4/177

(6) Diwân Ach-Châfi'î avec le tahqîq de Dr 'Abdul Mun'im Khaffâjî p. 135

(7) Ad-Dîwan d'Al Bârûdî p.549

(8) Al Akhlâq Wa Siyar d'Ibn Hazm p.78


 

Les erreurs commises par les épouses - Pages: 31-33


Copié de rappel01.fr

Tiré de 3ilm.char3i.over-blog.com

 

http://Lecouple.enislam.over-blog.com/

Partager cet article
Repost0
Published by Le couple en islam - dans La vie de couple
23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 13:39

Sans-titre-1.jpg

 

La question 2 de la Fatwa numéro ( 10778 )


Q2: Je suis un homme marié depuis près de six mois, et mon épouse vit toujours chez ses parents qui ne lui ont pas permis de venir vivre avec moi. Dois-je procéder à l'immolation ou non? Prière de me fournir une explication.

 

R2: Il est des devoirs du musulman de faire l'immolation d'une bête,

que son épouse soit avec lui ou non.

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et prière et salut sur notre

Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons. 

 

Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ')

 
Membre Vice-président du Comité Président
`Abd-Allah ibn Ghoudayân `Abd-Ar-Razâq `Affifî `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz

 

Copié de Alifta.net

http://Lecouple.enislam.over-blog.com/ 

Partager cet article
Repost0
Published by Le couple en islam - dans La vie de couple
6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 17:14

cute-heart-love-ilike-photography-romance-d41f6623aea875a3b.jpg

 

Le premier devoir du mari : se comporter convenablement avec son épouse .

 

Allah a dit : Traduction relative et approchée :

 « Et comportez-vous convenablement envers elles » S4 V19 


 Cheikh al ‘Otheïmine commente ce verset : 


« Ce verset incite à la douceur envers les femmes et à la crainte d’Allah à travers elles. »
[1] 

 

Ibn Kathir a dit à propos de ce verset : « Il s’agit d’avoir les meilleures paroles envers elles et d’améliorer les gestes et les comportements vis à vis d’elles du mieux que possible.


En fait « le comportement », c’est l’accompagnement et les relations avec les femmes.
Et « le convenable », c’est tout ce que la législation musulmane a approuvé comme étant bon. En résumé, ce que la législation a approuvé est une bonne chose et ce qu’elle a désapprouvé est une mauvaise chose. 

 

De la même façon que toi, [mon frère], tu aimes que ta femme se comporte convenablement envers toi, alors comporte-toi convenablement envers elle !

 

Allah a dit : Traduction relative et approchée :

« Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément au bien »S2 V228


Ou encore, d’après un Hadith de ‘Aïcha -qu’Allah l’agrée- ,

Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :

« Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur avec sa femme
et je suis le meilleur avec mes femmes » 
[2]


 Le fait que le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- était de bonne compagnie, faisait partie de son caractère. Il était toujours de bonne humeur, il était doux et câlin envers ses femmes. Il était généreux lorsqu’il donnait. Il faisait rire ses femmes, il est même allé jusque faire la course avec ‘Aïcha de sorte d’être plus proche d’elle.  


 
Elle a dit : « Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a fait la course avec moi et je l’ai gagnée et ceci avant que je prenne du poids. Et puis, on a refait la course après que j’eus pris du poids et il a remporté la course. Et il m’a dit : « On est quitte [3]». » [4]


[1] Explication de Ryadh as-Salihines, Chapitre :

« La recommandation en faveur des femmes » de Cheikh al ‘Otheïmine
[2]
Hadith authentique rapporté par at-Tirmidhi.
[3]
Hadith authentique rapporté par Ahmad, abou Dawoud et ibn Majah.

[4] Voir Tafsir ibn Kathir, Tome 1, Page 467.

 

Copié de http://www.al.baida.online.fr/femme_devoirepoux.htm

 

http://Lecouple.enislam.over-blog.com/ 

Partager cet article
Repost0
Published by Le couple en islam - dans La vie de couple
6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 16:55

289.jpg

 


 Les savants disent : « Si l’homme veut jouir pleinement des efforts de son épouse à la maison, il faut qu’il laisse passer les choses insignifiantes et qu’il contienne sa colère, dans ce qui contredit sa passion. Ceci exclut tout ce qui est du domaine de la jalousie pour les limites d’Allah ou les avertissements contre les injustices » [1]


 Dans les deux Sahih et autres, d’après abou Houreïra -qu’Allah l’agrée- , le ProphèteŽ-Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : « La femme a été créée d’une côte, si tu la redresses, tu la brises et si tu en tires quelque jouissance, tu en jouis alors qu’elle est tordue. Alors soyez bon envers les femmes »[2].


 Cheikh al ‘Otheïmine –Qu’Allah lui fasse miséricorde- commente ce Hadith :   


« A travers ce Hadith, il y a une preuve que la femme ne répondra pas d’une façon parfaite à tout ce que son époux lui demandera. Mais plutôt les défaillances seront inévitables.

 
 
Pourquoi ?Tout simplement, parce qu’elles sont diminuées dans la raison, dans la religion, dans la réflexion et dans toutes ses relations et qu’elles ont besoin d’être réconfortées et qu’on leur parle. Même si la femme veille à la droiture dans sa religion, elle ne pourra pas être aussi droite au niveau de son tempérament.


 Le Livre (le Coran) et la Sounnah prouvent qu’il faut être doux envers la femme, qu’il faut en prendre soin et qu’il faut se comporter avec elle de la meilleure des façons. Et que l’homme ne lui réclame pas son droit d’une façon parfaite car il n’est pas possible à la femme de l’accomplir à la perfection.


 Donc que les hommes pardonnent et qu’ils laissent passer les choses insignifiantes. »[3]


[1] Voir ar-Rawda an-Nâdiya annoté par Cheikh al Albani, page 218.
[2]
Hadith authentique rapporté par Boukhari et Mouslim.
[3]
Explication de Ryadh as-Salihines, Chapitre :

« La recommandation en faveur des femmes » de Cheikh al ‘Otheïmine .


 

Cheikh Al Outheimine ( Rahimahu llah )

 

copié de http://www.al.baida.online.fr/femme_devoirepoux.htm

 

http://Lecouple.enislam.over-blog.com/ 

Partager cet article
Repost0
Published by Le couple en islam - dans La vie de couple